Quoiqu’évidemment “connu”, le peintre franco-danois Camille PISSARRO ( 1830-1903) n’a pas toujours eu l’aura accordée à plusieurs de ses pairs, et il reste finalement assez sous estimé par le public.

Trois expositions organisées ce printemps à Paris et Pontoise mettent l’accent sur l’oeuvre et sur la place du peintre, que Cézanne lui-même tenait pour “le premier des Impressionnistes” et qui sera ensuite néo-impressionniste. Le Musée Marmottan-Monet  ( 2 rue Louis-Boilly  75016 PARIS) présente jusqu’en juillet une soixantaine d’oeuvres de PISSARRO, depuis sa jeunesse dans les Antilles danoises jusqu’aux grandes séries urbaines de Paris, Le Havre et Rouen de ses dernières années. C’est l’occasion de (se) rappeler que Pissarro fut à la fois l’élève de COROT, le maître de CEZANNE et de GAUGUIN, l’ami de MONET , l’inspirateur de SEURAT, bref un artiste majeur et incontournable de son temps, en même temps qu’un homme engagé et militant, proche du mouvement anarchique et libertaire.

Parallèlement, le Musée du Luxembourg évoque “PISSARRO à Eragny, la nature retrouvée”, période la moins étudiée de la carrière de l’artiste(1884-1903). .. Là encore , le but est de suggérer  que Camille PISSARRO est un grand peintre, même si certaines de ses toiles ont pu être jugées comme mièvres, sans doute en raison de leurs sujets , plus “quotidiens” que spectaculaires.

Enfin, après une fermeture pour travaux, le Musée Camille PISSARRO de Pontoise, présentera de nouvelles oeuvres du peintre sur deux étages rénovés.

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